Quand on vit avec une maladie ou des symptômes qui s’installent, on a souvent un réflexe naturel : chercher comment les faire disparaître.
C’est humain. On veut retrouver du confort, de la mobilité, du calme.
Mais parfois, même avec un bon traitement ou des efforts sérieux, la douleur revient. Elle s’accroche.
Alors une autre question peut apparaître, presque en sourdine :
“Et si mon corps essayait de me dire quelque chose ?”
Et si le corps avait un langage à lui ?
Quand un symptôme devient chronique ou qu’il se répète, on peut le voir comme un message.
Le corps parle souvent quand le reste en nous n’a pas pu le faire.
Quand une émotion n’a pas été exprimée, quand un événement a été trop difficile à digérer, quand on encaisse sans dire un mot.
Par exemple, certains chercheurs comme le Dr Hamer ou le Dr Lamotte ont observé que beaucoup de maladies apparaissent après un choc psychique fort. Un moment de sidération, d’injustice ou de perte, que le mental a gardé, mais que le corps, lui, a pris de plein fouet.
Ils expliquent que le cerveau joue un rôle central : c’est lui qui fait le lien entre ce qu’on vit, ce qu’on ressent, et ce qui se manifeste dans le corps.
Chaque organe correspondrait à un type de conflit ou d’émotion. Par exemple, la colère rentrée pourrait s’imprimer dans le foie ou la rate ; la peur dans les reins.
On remarque aussi que certains symptômes apparaissent d’un seul côté du corps.
Le côté gauche serait lié au féminin : sphère affective, mère, foyer.
Le côté droit, au masculin : action, père, monde extérieur.
Ce ne sont pas des vérités figées, mais des pistes à observer.
Le rôle des émotions
Colère rentrée, inquiétude persistante, sentiment d’injustice ou de culpabilité…
Certaines émotions non exprimées peuvent créer des tensions durables dans le corps.
Elles cherchent une sortie.
Le problème, ce n’est pas d’avoir des émotions — c’est de ne pas pouvoir les vivre pleinement.
Quand on garde tout pour soi, quand on fait comme si tout allait bien alors que non, le corps finit parfois par tirer la sonnette d’alarme.
La médecine chinoise parle depuis longtemps de cette circulation : quand une émotion bloque, l’énergie bloque. Et à force, l’organe concerné s’épuise ou s’enflamme.
Ce regard nous aide à mieux nous écouter, à comprendre ce que le corps essaie de signaler, et parfois, à changer quelque chose dans notre manière de vivre ce qu’on traverse.
Le chemin de l’autoguérison
Certaines personnes ont vu leur maladie régresser quand elles ont trouvé un sens à ce qu’elles vivaient.
Exemple :
J’ai entendu parler d’une femme qui avait fui son pays après avoir été torturée.
Installée en France, elle développe un cancer. Son pronostic vitale est engagé. Elle décide pourtant de repartir en Amérique du Sud, et trouve la force de pardonner à ses bourreaux.
Son cancer commence alors à régresser… jusqu’à disparaître.
Ce genre d’histoire ne remplace aucun suivi médical.
Mais elles montrent à quel point le lien entre ce que l’on vit à l’intérieur et ce qui se manifeste dans le corps mérite d’être exploré.
Voyons comment chaque organe, chaque symptôme, peut révéler un message et comment cette écoute peut ouvrir des pistes concrètes de soulagement :