Apaiser le mental

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Se libérer intérieurement

Je me suis encore crashée. C’était comme si je démarrais un nouveau burn-out, alors que je n’avais quasiment rien à faire. Pourtant mon cerveau continuait de tourner à pleine vitesse jusqu’à saturation. Alors pourquoi ?

Un besoin insidieux de reconnaissance

Petit à petit je m’enfermais dans mon mental et me coupais du moment présent. Habituée à ce phénomène, je l’ai rapidement pris au sérieux. Mais quelque chose clochait. J’avais compris que mon mode de vie était trop dans l’action, et pas assez dans le simple plaisir d’exister sans rien faire en retour. J’avais donc commencé à ralentir, me poser, méditer, observer…

Mais deux choses revenaient sans cesse à moi, “vite vite” et le mot “galop”.

Je me demandais d’où venaient ces expressions. Je visualisais “vite vite” tel un dragon et n’eus aucun mal à le terrasser. Pour le galop, je visualisais un cheval mais impossible de m’en débarrasser, quelque chose coinçait. Mon corps tout entier m’indiquait que ce n’était pas la bonne marche à suivre. Comme si ce cheval faisait partie de moi. Je finis par me souvenir que ma coach en énergétique avait canalisé que j’étais comme un cheval blanc qui, quand il galope, agrippe dans sa crinière des choses qui ne lui appartenaient pas. J’étais donc bel et bien ce cheval donc impossible de l’envoyer valser. Je repeignis le cheval que j’avais visualisé en blanc et m’en servis comme d’un indicateur. A chaque fois que je me demandais comment je me sentais, je plongeais à l’intérieur de moi pour aller regarder le cheval. Parfois il trottait, d’autres fois il galopait, voire même il donnait de méchants coups de sabot comme s’il cherchait à se défendre d’une situation.

Maintenant, pourquoi ce cheval continuait-il de galoper malgré mes nouvelles habitudes pour ralentir ?

C’était comme si mon mental refusait ces changements. Alors j’ai voulu comprendre… et la réponse m’a sautée au visage :

Ma valeur dépend de ma productivité.

Petite, en rentrant de l’école, on ne me demandait pas comment j’allais, mais quelle note j’avais eue. Je me suis rappelée avoir pleuré à chaudes larmes à 6-7 ans parce que je n’avais eu que la moyenne à une dictée.

Un rêve a fini par enfoncer le clou. Je rêvai que j’étais spectatrice d’une scène. Un homme était invité à un évènement prestigieux et laissa sa voiture au voiturier. Au moment de partir, une seule marque de voiture avait été valorisée, pas la sienne. Pourtant, sa voiture coûtait aussi cher que celle qui était renommée. Alors, pour prouver la valeur de sa voiture, il se mit à rouler plus vite que les autres. Quand lui vint l’envie de ralentir, il ne s’en sentit pas capable. Des flics étaient dans son rétroviseur. Il ne savait pas s’ils avaient remarqué ses excès, mais il continua à rouler vite pour les semer, afin de ne pas se faire prendre. Un accident survint. Une femme était blessée. Elle portait un collier de perles autour du cou, et toute sa peau était perlée.

Les chats ne faisant pas des chiens, ma mère s’infligeait elle-même des exigences de performance faramineuses. Elle préférait travailler alors que son corps la lâchait, plutôt que de se retrouver sans travail. Je pris donc conscience que c’était un trait de personnalité hérité, et non ma vraie nature.

Retrouver la sérénité

Se reconnecter à la nature

Je priai pour enfin cesser de chercher la reconnaissance à travers ma productivité, et un phénomène étrange se produisit. La nuit, c’est comme si une force était venue me chercher dans mon lit. Je sortis de mon corps et fis le tour de mon salon, émerveillée par mes plantes. J’avais déjà fait d’autres sorties de corps par le passé, mais celle-ci me semblait particulièrement guidée. J’étais incitée à toucher mes plantes. Je compris que c’était important que je me reconnecte à la nature pour me réguler.

Descendre l’énergie dans le coeur

Lors de mes tourments, je découvris aussi la puissance du coeur à plusieurs reprise.

La première fois lors d’un rendez-vous avec un chaman. Je lui expliquais mes soucis à canaliser mon mental et mes différents rêves. Mon mental m’apparaissait fréquemment et sous différentes formes, tantôt comme une voiture qui roulait trop vite, tantôt comme un cheval puissant que je n’osais pas affronter. Nous avions rendez-vous en visio et pourtant, ce qui me frappa fut son ouverture de coeur. Petit à petit, je sentais ma fréquence vibratoire essayer de s’aligner avec la sienne et mon énergie redescendre au niveau du coeur. Plus l’énergie descendait, plus je baignais dans l’amour et mes pensées se calmaient.

C’était donc la clé : faire couler l’énergie de la tête vers le coeur pour me débarrasser de toutes mes peurs et toutes mes pensées parasites.

Un second évènement vint confirmer cette hypothèse. Alors que je marchais dans la rue, me vint l’idée d’écouter un podcast. Je me sentis submergée par une énergie joyeuse. Je partis donc à la recherche du podcast qui allait me donner cet élan et ne mis pas longtemps à le trouver.

Une dame nommée Martine Chu Joing Seng était interviewée. Elle expliqua que la fatigue était due à des fuites énergétiques. Dans un état modifié de conscience, elle a vu que les pensées ressemblaient à des câbles branchés sur la tête, de toutes tailles et couleurs, qui aspiraient l’énergie vers l’extérieur. Pour sortir de cet état de brouhaha mental, elle recommandait la méthode Zim, c’est à dire un état d’être centré dans le coeur. Pour se connecter à notre coeur, elle nous invita à placer sa main droite sur son coeur, puis sa main gauche et de ressentir notre coeur. Vous pouvez retrouver l’intégralité du podcast ici :

Fort de ses conseils, je pris conscience régulièrement de mon état pour revenir dans le coeur. Au moment de rentrer chez moi, je sentis un que je devais absolument ramasser le courrier avant de rentrer chez moi. Il fallait que ce soit fait maintenant.

Ainsi, je pu acheter un maillot de bain le lendemain pour découvrir le centre aquatique de ma ville

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Vider notre espace de stockage

Parfois ce qui nous bloque c’est un trop plein.

Notre cerveau stocke des informations et nous les rejoue de peur de les oublier. L’idéal est donc de noter ses idées ou de se mettre des rappels pour se libérer.

Un jour, j’ai eu des difficultés à être présente à mes activités. Pendant ma méditation, j’ai entendu les mots “laisser pleurer”. Ce qui nous bloque peut parfois être de nature émotionnelle. La goutte de trop a fini par faire déborder le vase, et après avoir pleuré, j’ai été tranquille pendant toute la journée.

Se nourrir d’activités qui nous ramènent au présent

Nous avons la fâcheuse tendance à exécuter nos activités en pilote automatique. Comme par exemple, se rendre d’un point A à un point B sans contempler le chemin.

L’idéal est donc de casser sa routine et se lancer dans des activités où le chemin compte réellement.

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Exemples

  • Se rendre dans un nouveau lieu et prendre des photos est un excellent moyen de s’ancrer dans le moment présent.
  • Faire un puzzle, car cela demande de porter attention aux pièces.
  • Faire un sport qui demande de l’attention, comme le badmington.
  • S’exercer à l’équilibre (slackline ou posture de yoga sur une jambe)
  • Jardiner en taillant ou en rempotant une plante
Slackline
Slackline

Se reconnecter au corps

Une autre façon de faire circuler l’énergie dans le corps est le sport et les massages. Tout simplement !

En état modifié de conscience, lors d’un massage, je me suis demandée ce que cela ferait d’être massée tous les mois. Une maison à l’intérieur d’un arbre m’est alors apparue. J’y voyais un endroit circulaire, vivant, ancré par de puissantes racines. Comme une invitation à rentrer dans un cocon douillet.

Pour ceux qui ont du mal à lâcher prise pendant un massage, je vous invite à tester le massage de la tête. Le massage crânien envoie un signal clair au cerveau : Tu peux arrêter maintenant.

Clémentine Bertin, une thérapeute qui rencontrait un problème similaire au mien, m’a parlé de la fasciathérapie. Il s’agit d’une thérapie manuelle douce qui travaille sur les fascias, ces fines membranes qui enveloppent tous nos muscles, organes, os et nerfs. Pour reprendre ses mots :

La fasciatherapie m'a beaucoup aidée de manière générale dans ma vie car elle ramène l'énergie dans le corps et crée de la transformation de vie si on est prêt à accueillir le changement, parfois les inconforts.

La labradorite

En me baladant, je suis tombée sur une boutique de litothérapie. Mes mains se sont mises à fourmiller. J’ai donc observé la vitrine.

Je fus immédiatement attirée pas les labradorites mais pas n’importe lesquelles. Celles de forme rondes ou ovales, sans angles. Une forme enveloppante, qui accueille au lieu de stimuler.

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A ma connaissance, la labradorite était une pierre de protection, très prisée des thérapeutes. En creusant le sujet, je découvris que la labradorite favorisait la paix intérieure.

C’est une pierre qui relie le chakra du troisième œil et celui du cœur. Elle calme l’agitation mentale tout en éclairant l’intuition, ce qui évite de tourner en boucle dans la tête.

Ses reflets bleutés/verts agissent comme un miroir subtil, renvoyant à chacun ses projections.

Par exemple, je me retrouvais extrêmement mal à l’aise en présence de certaines personnes. En étant accompagnée, j’ai réalisé que je captais les pulsions de mort chez les autres car je connaissais ce terrain : j’avais moi-même déjà eu envie de tout arrêter.

Pour conclure

Parmi tous ces conseils, prenez simplement ceux qui résonnent. Il n’existe pas de méthode magique qui fonctionne pour tout le monde.

Mon mental galope encore parfois. Mais maintenant, je sais écouter le cheval au lieu de le fuir. Et quand il trotte en paix, je sens que je suis enfin revenue chez moi.